Métiers spécifiques au numérique : Différence entre versions
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Version du 17 août 2012 à 10:13
Sommaire
Administrateur(trice) de réseau
Voir : administrateur.
Nature du travail
Gérer un réseau
À l'aide d'appareils de mesure appropriés, l'administrateur analyse les performances du réseau dont il a la charge. Il repère les points critiques, puis s'efforce d'apporter des solutions adaptées : ouverture de nouveaux accès, sécurisation et confidentialité accrues (mot de passe, sauvegarde...), plan de secours pour garantir la continuité du fonctionnement. Il suit les opérations de dépannage.
Installer le matériel
L'administrateur réseau réceptionne les matériels informatiques et de télécommunications, en veillant à leur compatibilité avec les installations existantes. Il les configure et les paramètre pour les insérer dans le réseau. Véritable gestionnaire, sa vue d'ensemble des équipements de son entreprise lui permet de garder un œil sur les dépenses.
Faire évoluer l'ensemble
Avec les ingénieurs et techniciens, il définit les plans de rénovation ou d'extension du réseau. Pour cela, il effectue entre autres une veille informatique permanente. Il fait connaître les évolutions aux utilisateurs, qu'il guide et aide quand des difficultés surviennent.
Compétences requises
Une double compétence
L'administrateur a une bonne connaissance des réseaux classiques (matériels de câblage, transmission, routage, protocoles de communication...), mais aussi des systèmes d'exploitation. De fait, les solutions réseaux sont de plus en plus complexes et font aujourd'hui appel au système dans son ensemble. Il est impératif pour lui de suivre les évolutions technologiques.
Des qualités relationnelles
En contact avec les constructeurs, les prestataires extérieurs (fournisseurs, opérateurs) et les sous-traitants, il possède un bon sens de la communication, du service et de la persuasion. Il sait trouver sa place au sein d'équipes pluridisciplinaires (ingénieur, technicien...). À l'écoute des utilisateurs, il cerne leurs attentes et peut être amené à les former.
De la méthode
Pour exercer ce métier, il faut témoigner d'une grande rigueur et d'une faculté d'analyse développée. Autonome, c'est avec rapidité et sang-froid que l'administrateur réagit face aux différents incidents liés au réseau.
Technicien(ne) de maintenance
Voir : maintenance
Nature du travail
Faire face à toutes les pannes
Une carte-son à changer ? Un traitement de texte à transformer ? Un mail à configurer ? En qualité d'expert, le technicien de maintenance en informatique est capable d'intervenir dans des domaines distincts. Et ce avec le plus de rapidité et d'efficacité possible.
Expertiser pour mieux réparer
Lorsque des utilisateurs confrontés à un dysfonctionnement l'appellent, avant toute chose il tente d'établir un diagnostic. Pour ce faire, il pose des questions filtres (préétablies) afin d'identifier les données d'utilisation et de fonctionnement, ainsi que la configuration de la machine concernée. En général, il dispose d'une base de données qui recense les pannes les plus courantes et les moyens d'y remédier.
Intervenir tous azimuts
Selon la taille de l'entreprise, il peut assumer d'autres tâches : câbler et installer de nouveaux équipements, implanter des logiciels, former et conseiller les utilisateurs, contrôler les stocks de pièces détachées, passer les commandes et actualiser la documentation. Sans oublier que ce technicien veille au droit d'utilisation des logiciels et gère les numéros de licences.
Compétences requises
Un technicien spécialisé
Impossible de faire ce métier sans connaître à la loupe les spécificités des produits et les caractéristiques de l'environnement d'exploitation. Le technicien intervient en permanence sur des plateformes de travail différentes (PC, Mac, systèmes d'exploitation divers...). Par conséquent, être spécialisé dans l'un de ces domaines peut être un plus auprès des employeurs.
Toujours à l'affût
Ouverture d'esprit et curiosité sont des atouts que tout technicien doit posséder pour faire évoluer ses connaissances et ouvrir l'œil sur les nouveautés technologiques de son secteur. Rigoureux et méthodique, les situations de stress et d'urgence ne lui font pas peur. À la clé, calme et organisation !
Toujours à l'écoute
Disponibilité et capacité d'écoute sont indispensables quand on doit mener son enquête pour trouver l'origine d'un problème. Et qu'on doit l'expliquer à l'utilisateur afin d'éviter toute future erreur de manipulation... Pédagogue, il s'adapte aux différents niveaux de compétences de ses interlocuteurs et sait se faire comprendre.
Evolution de carrière
En fonction des aptitudes qu’il démontre sur le terrain, le technicien de maintenance possède tous les atouts, qu’il peut conforter par des cations de formation continue, pour évoluer au sein des fonctions d’exploitation et de production ou d’administration de réseau, par exemple.
Ingénieur(e) sécurité du système d’information
Voir : sécurité et système d’information
Nature du travail
Les informations stockées dans les systèmes d’information ou qui transitent par les réseaux sont de plus en plus nombreuses et confidentielles. La tâche d'un ingénieur sécurité consiste à mettre en place tous les éléments nécessaires à la protection de ces données, dans le cadre de la politique de sécurité élaborée au niveau de la direction, car elle concerne tous les utilisateurs du système. Les tâches de la fonction découlent donc d’une volonté politique se traduisant en moyens financiers et humains et intégrée à la stratégie de l'entreprise.
C’est bien aux responsables hiérarchiques des utilisateurs de définir leurs droits d'accès. Le rôle d’un ingénieur sécurité est donc de faire en sorte que les ressources informatiques et les droits d'accès à celles-ci soient en cohérence avec la politique de sécurité retenue, sans entraver l’exercice des tâches de chacun.
Empêcher les virus informatiques de proliférer, éviter les intrusions des hackers, c'est une des missions de l'ingénieur sécurité, qui est directement rattaché à la DSI. Plus généralement, il doit garantir la disponibilité du système d'information, préserver l'intégrité et la confidentialité des données, et encore assurer la sécurité des transactions électroniques. De plus en plus, il est associé à tous les développements touchant aux systèmes d'information. Grâce à une veille constante, il propose les évolutions nécessaires pour maintenir le meilleur niveau de sécurité possible. Il doit aussi sensibiliser l'ensemble des collaborateurs de l'entreprise aux enjeux de la sécurité
De plus, vu sa connaissance des systèmes, il lui incombe de mettre en place et d’exécuter un reporting auprès de sa direction des actions préventives et curatives relatives à la sécurité, éventuellement de la conseiller sur les stratégies à mettre en œuvre, ainsi que d'être le point d'entrée concernant la communication aux utilisateurs des problèmes et recommandations en termes de sécurité.
Compétences requises
Cette fonction demande de la rigueur, de bonnes capacités d'anticipation ainsi qu'un bon relationnel. Elle implique aussi une vision globale du système d'information.
Ce type de poste, qui requiert de grandes connaissances techniques, s'adresse à des titulaires d'une formation de niveau bac + 5, avec de préférence une spécialisation dans le domaine de la sécurité informatique et quelques années d'expérience.
Evolution de carrière
La sécurité s'imposant comme un enjeu stratégique, l'expérience d'un ingénieur sécurité permet d'évoluer dans différentes voies, par exemple, l'expertise ou encore la direction d'un service informatique.
La communication en temps réel, avec les clients et les fournisseurs, implique une large ouverture des réseaux et des systèmes informatiques vers l'extérieur. Conséquence : il faut renforcer la sécurité, ce qui explique que cette spécialité soit très demandée, tant dans les entreprises utilisatrices que dans les SSII.
Acheteur (acheteuse) informatique et télécom
Nature du travail
Travaillant en général dans une grande entreprise, soit au sein du service Achats, soit au sein de la DSI, un acheteur informatique et télécom est responsable des achats de matériels et de services en informatique et en télécommunications.
Compte tenu de l’importance des budgets concerné, un tel professionnel a pour double objectif de satisfaire les besoins exprimés avec la meilleure offre des fournisseurs et sous-traitants et de maîtriser les coûts.
L'interlocuteur des fournisseurs
Sa mission consiste d'abord à rédiger, en collaboration avec les équipes techniques, les cahiers des charges destinés aux fournisseurs et aux sous-traitants. Ensuite, il lance un appel d'offres et sélectionne les fournisseurs (constructeurs de matériel informatique, distributeurs, SSII, éditeurs de logiciel ou opérateurs de télécommunications). Il doit ensuite négocier avec eux le niveau de qualité des prestations (garanties, service après-vente…), les prix et les modalités de paiement. Dans tous les cas, son objectif est de construire des relations de partenariat, sur le long terme, avec ses fournisseurs. Par ailleurs, il doit exercer une veille sur les marchés et les fournisseurs, en France et à l'étranger.
Compétences requises
Outre une bonne connaissance du marché et des matériels, un acheteur informatique et télécom doit posséder des talents de négociateur qu'il déploiera à la fois avec les fournisseurs et les services de son entreprise (à qui il doit bien souvent prouver sa valeur ajoutée).
Cette fonction est ouverte à des titulaires d'un diplôme d'ingénieur, débutants ou expérimentés, selon la taille de l'entreprise et la complexité des achats à effectuer. Certaines entreprises demandent en outre une formation complémentaire dans le domaine des achats.
Evolution de carrière
Différentes possibilités d'évolution de carrière se présentent à un acheteur en informatique et télécom après quelques années d'expérience. Par exemple, il peut devenir directeur d'un service informatique (DSI), ou encore acheteur télécom dans une entreprise du secteur ou d'un grand groupe, voire évoluer vers d’autres technologies au sein de la fonction Achats.
Ergonome en technologies numériques
Nature du travail
Travaillant dans un cabinet spécialisé, une SSII ou, moins souvent, directement dans une entreprise utilisatrice, un expert en ergonomie a pour mission de simplifier l'utilisation d'une application informatique ou multimédia et de la rendre conviviale.
Se mettre à la place des utilisateurs
Dans l'informatique, l'aspect esthétique, la convivialité et le confort d'utilisation des produits sont évidemment des éléments de première importance, puisqu'ils constituent des atouts qui peuvent faire la différence avec la concurrence. Pour les produits grand public ou les applications spécifiques (par exemple dans les smartphones), la fonction de l'ergonome consiste à prendre en compte, dès la phase de conception d'un projet, les attentes de l'utilisateur final. Selon le type d'applications, il doit imaginer les éléments d'une interface cohérente, qu'il s'agisse de l'arborescence, de l'ergonomie ou des liens hypertextes. Par exemple, lors de la réalisation d'un site, l'objectif est de susciter l'intérêt de l'utilisateur, de lui donner l'envie de revenir régulièrement… et éventuellement de le guider vers des pages choisies à l'avance. Pour les applications informatiques internes, on visera une utilisation optimale par l'utilisateur. Pour mener à bien sa mission, un ergonome travaille en amont avec le directeur artistique et, en aval, avec les graphistes et les développeurs.
Compétences requises
Pragmatisme, rigueur, capacités d'écoute et facultés d'analyse, telles sont les qualités nécessaires pour exercer ce métier qui demande aussi des connaissances techniques et des notions de psychologie. Il doit faire preuve de persuasion et de ténacité pour convaincre les développeurs du bien-fondé de ses préconisations, surtout quand elles engendrent de nouveaux développements en fin de projet.
Pour cette spécialité, les entreprises ont tendance à privilégier les titulaires d'un diplôme bac + 5 spécialisé en ergonomie, de type master en psychologie, et en particulier ceux qui ont une spécialisation en informatique.
Evolution de carrière
Un ergonome peut se diriger vers le consulting ou l'expertise, par exemple dans le domaine de l'interactivité comportementale, dont l'objectif est de cerner au mieux le profil des clients pour entretenir avec eux la relation la plus personnalisée possible.
Technicien de support clientèle
Nature du travail
Compte tenu de la complexité croissante des systèmes, il est essentiel d’apporter aux utilisateurs (d’une application interne à une entreprise, par exemple) ou aux clients (d’un éditeur de logiciels ou d’un opérateur téléphonique, par exemple) une assistance, ou un support, aux utilisateurs. Ceci consiste à aider ceux-ci à résoudre le problème qu’ils rencontrent.
L'expression support technique (technical support) souligne l’industrialisation de ce tye d’activité qui fait largement appel aux technologies de communication (téléphone, SMS, chat, courrier électronique) et de stockage (bases de données répertoriant les problèmes te leurs solutions, enrichies en permanence).
Les services d'assistance sont soit réparties sur les sites de l’entreprise dans des équipes polyvalentes, soit centralisés par des équipes rassemblées dans un centre d'assistance, éventuellement délocalisé.
Apartir de la demande d’assistance émise par un utilisateur (panne, dysfonctionnement, question, réclamation, etc.), un processus de traitement de l’incident s’enclenche :
L’opérateur de premier niveau analyse la demande, définit, en accord avec le demandeur, un niveau d'urgence (qualification), et procède à son enregistrement dans la base de données. Si le cas est évident ou bien connu, l’opérateur répond directement, avant de clore l’incident et d’envoyer par courriel une confirmation.
Sinon, un processus « d’escalade » s’enclenche, remontant l’incident au niveau supérieur (deux ou trois niveaux sont susceptibles d’intervenir, le niveau ultime étant le Bureau d’Etudes). Dès que l'incident est résolu, le niveau compétent clôt l’incident et confirme au client ou à l’utilisateur.
La base de données d’incident s’enrichit d’éléments quantitatifs (fréquence) et qualitatifs (gravité et urgence), ce qui permet d’enclencher des opérations de renforcement de la qualité.
Compétences requises
Outre des compétences techniques, généralement de niveau Bac+2, sur le sujet donné, il est indispensable de faire preuve d’écoute et d’empathie, ainsi que de sens de la relation commerciale et de service.
Evolution de carrière
Un téléassistant (Technicien hotline) ou un technicien helpdesk évolue naturellement, à condition d’avoir recours aux possibilités offertes par la formation continue, vers des tâches d’exploitation ou de production.