Informatique au féminin : femmes et informatique
Informatique au féminin
L'informatique, ce n'est évidemment pas que pour les garçons, comme le relate Isabelle Collet dans cet article.
- → Et quelques visages féminins de l'informatique l'illustrent parfaitement
- → des scientifiques comme Ada (en découvrir la pensée), Grace (en découvrir la pensée),
- → ou tout simplement quelques unes de nos grandes collègues Rose ou Monique, Josianne.
- → par exemple le témoignage de Myriam sur ses travaux de recherche sur la matière sonore.
- → aux grandes figures du monde socio-economique comme Carly, Mitchell, Marissa ou Juliana (voir Ushahidi).
- → y compris des anciennes élèves de nos parcours comme Alice
- → La liste est ne s'arrête pas là ; ainsi, au niveau du logiciel libre avec Solveig, et son modèle économique qui sont en pointe, mais aussi la problématique des contenus pour les enfants, abordée par Rikki; et puis Melendy, qui nous explique comment mener une carrière de haut niveau sans sacrifier la vie familiale. Plus atypique est le parcours de Carla Schroeder, voir ici et l'une de ses productions : Deep Network Investigation.
- → des scientifiques comme Ada (en découvrir la pensée), Grace (en découvrir la pensée),
- → On trouve sur ada-online de belles ressources sur ce sujet.
- → Et pas seulement pour les plus jeunes... voir ici le message optimiste d'une aînée.
Mais, pas d'erreur, en sciences informatiques il n'y a pas que « quelques très grandes dames » ; ce sont des centaines et milliers d'enseignantes-chercheuses, ingénieures, formatrices, commerciales, etc., qui permettent de faire en sorte que l'informatique et les sciences du numériques ne soient pas tronquées de la moitié de l'esprit humain.
Au niveau de l'enseignement, diverses recherches ont été menées dans une perspective féministe dans les pays anglo-saxons; par exemple :
http://www.g2cs.org http://www.edutopia.org/blog/computer-science-education-girls-increase-interest-suzie-boss http://www.codeed.org http://girlsinict.org/fr
Ce mouvement s'est essentiellement développé autour du thème « tenir compte des différences de centres d'intérêt entre les élèves ».
La question de l’influence du genre sur les thématiques préférées a aussi été étudiée en Suisse lors d’une vaste enquête conduite en 2007 auprès de 769 élèves des classes 9 à 12 (équivalentes à nos classes de Troisième à Terminale) par la fondation Hasler. Cette enquête est lisible ici : http://www.haslerstiftung.ch/files/webcontent/documents/Imagestudie%202008.pdf
On y trouve un graphique frappant :
Le résultat de cette enquête ne fait que traduire la persistance de stéréotypes sociaux... qui ont la vie dure ! Et cela ne date pas d'hier ... (voir ci-dessous, extrait du site Lovelace–_The_Origin).