Portrait:Rose Dieng : fin 20ème siècle : Notion d'objets numériques : Différence entre versions

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Rose Dieng Kuntz est née en 1956 au Sénégal. Elle alla au lycée Vollenhoven à Dakar. En 1972, elle obtint le premier prix au Concours général en mathématiques, français et latin. En 1973, elle obtient son baccalauréat scientifique avec la mention très bien. Elle partit en France poursuivre ses études en intégrant la filière des classes préparatoires en math sup puis en 1976, elle entra à Polytechnique (c'est la première femme africaine à y entrer), puis elle entra à l'Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications, puis entra en thèse à l'Université Paris Sud. Après sa thèse, elle partit travailler pour DEC (Digital Equipment Corporation) en intelligence artificielle (champ disciplinaire qui vise à rendre les machines capables de raisonnement comme les êtres humains).
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En 1985, Rose Dieng Kuntz fit la rencontre de Pierre Haren, qui lui aussi à étudier au lycée Vollenhoven, il a suivit son parcours et lui proposa d'intégrer son projet. Elle quitta le DEC pour entrer à l'INRIA Sophia Antipolis dans le projet SMECI qui travaillait sur les systèmes experts qui ont pour but la résolution de problème à partir d'une base de connaissance et d'un système d'inférence pour la résolution de problèmes. Au sein de cette équipe de recherche, ils travaillaient à la création d'un système "général" qui pourrait être utilisés sur différents domaines d'applications (par exemple la médecine, le batiment,etc). Rose Dieng Kuntz travaillait quant à elle surtout sur la partie transmission des connaissances qu'elle jugeait essentielle, car il était important que le système puisse être en mesure d'expliquer son raisonnement à l'utilisateur.<br/>En 1988, Pierre Haren quitta l'INRIA pour lancer la start-up Ilog issue des travaux de recherche de l'équipe SMECI. Le projet SMECI devint le projet SECOIA dirigé par Bernard Neveu. Rose Dieng continuait ses travaux de recherche sur les systèmes explicateurs et s'orienta vers les systèmes d'aide à l'acquisition des connaissances.<br/>
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En 1992, suite à la rencontre de Rose Dieng Kuntz, Alain Giboin et Olivier Corby va naître le projet ACACIA dans le but est la création d'un système d'aide à l'acquisition des connaissances dans les systèmes experts. De la modélisation des connaissances des experts humains dans le système expert (artificiel), l'équipe ACACIA commençait à se pencher sur la gestion des connaissances (knowledge management) qui consistait à intégrer dans le système expert les documents de l'entreprise. Pour pouvoir exploiter ces documents majoritairement textuels, il fallait leur associer de la sémantique c'est-à-dire du sens à partir de graphes conceptuels bâtis sur des ontologies. Les collaborations nombreuses de l'équipe ACACIA avec le monde industriel firent émerger un nouveau besoin, alors que la recherche travaillait sur la construction de systèmes experts, les industriels cherchaient davantage à pouvoir capitaliser leur connaissances (leur capital immatériel) afin que ces connaissances puissent être gardées en mémoire, partagées et enrichies au sein de l'entreprise. L'équipe ACACIA travailla à la construction d'un moteur de recherche sémantique CORESE, qui intégre les ontologies de différents domaines. L'équipe ACACIA développa au sein de son système expert de nouvelles fonctionnalités telles que la mémoire de projet, la cartographie des compétences associées ainsi que la capitalisation de la veille.
  
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Citation de Rose Dieng Kuntz : “''As far as the future is concerned, my vision is that of a web of knowledge linking individuals, organisations, countries and continents.The research we are aiming for seeks to improve cooperation between business and the community by building “knowledge webs”, a goal that is in phase with the Europe's target of evolving from an “information society” to a “knowledge society''”.
  
 
==Ressources en ligne==
 
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Version du 27 janvier 2011 à 16:07

Section Description
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Titre Rose Dieng Kuntz
Auteur(s)
Fonction(s)
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Section Analyse
Langue
Résumé
Sélection(s) thématique(s)
Mots-clés normalisés
Proposition autres mots-clés portrait
Type documentaire
Typologie Générale
Date de publication
Structure du document
Niveau d'agrégation
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Section Pédagogie
Type pédagogique
Public cible
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Section Droits
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Rose Dieng Kuntz

Bibliographie

Rose Dieng Kuntz est née en 1956 au Sénégal. Elle alla au lycée Vollenhoven à Dakar. En 1972, elle obtint le premier prix au Concours général en mathématiques, français et latin. En 1973, elle obtient son baccalauréat scientifique avec la mention très bien. Elle partit en France poursuivre ses études en intégrant la filière des classes préparatoires en math sup puis en 1976, elle entra à Polytechnique (c'est la première femme africaine à y entrer), puis elle entra à l'Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications, puis entra en thèse à l'Université Paris Sud. Après sa thèse, elle partit travailler pour DEC (Digital Equipment Corporation) en intelligence artificielle (champ disciplinaire qui vise à rendre les machines capables de raisonnement comme les êtres humains). En 1985, Rose Dieng Kuntz fit la rencontre de Pierre Haren, qui lui aussi à étudier au lycée Vollenhoven, il a suivit son parcours et lui proposa d'intégrer son projet. Elle quitta le DEC pour entrer à l'INRIA Sophia Antipolis dans le projet SMECI qui travaillait sur les systèmes experts qui ont pour but la résolution de problème à partir d'une base de connaissance et d'un système d'inférence pour la résolution de problèmes. Au sein de cette équipe de recherche, ils travaillaient à la création d'un système "général" qui pourrait être utilisés sur différents domaines d'applications (par exemple la médecine, le batiment,etc). Rose Dieng Kuntz travaillait quant à elle surtout sur la partie transmission des connaissances qu'elle jugeait essentielle, car il était important que le système puisse être en mesure d'expliquer son raisonnement à l'utilisateur.
En 1988, Pierre Haren quitta l'INRIA pour lancer la start-up Ilog issue des travaux de recherche de l'équipe SMECI. Le projet SMECI devint le projet SECOIA dirigé par Bernard Neveu. Rose Dieng continuait ses travaux de recherche sur les systèmes explicateurs et s'orienta vers les systèmes d'aide à l'acquisition des connaissances.
En 1992, suite à la rencontre de Rose Dieng Kuntz, Alain Giboin et Olivier Corby va naître le projet ACACIA dans le but est la création d'un système d'aide à l'acquisition des connaissances dans les systèmes experts. De la modélisation des connaissances des experts humains dans le système expert (artificiel), l'équipe ACACIA commençait à se pencher sur la gestion des connaissances (knowledge management) qui consistait à intégrer dans le système expert les documents de l'entreprise. Pour pouvoir exploiter ces documents majoritairement textuels, il fallait leur associer de la sémantique c'est-à-dire du sens à partir de graphes conceptuels bâtis sur des ontologies. Les collaborations nombreuses de l'équipe ACACIA avec le monde industriel firent émerger un nouveau besoin, alors que la recherche travaillait sur la construction de systèmes experts, les industriels cherchaient davantage à pouvoir capitaliser leur connaissances (leur capital immatériel) afin que ces connaissances puissent être gardées en mémoire, partagées et enrichies au sein de l'entreprise. L'équipe ACACIA travailla à la construction d'un moteur de recherche sémantique CORESE, qui intégre les ontologies de différents domaines. L'équipe ACACIA développa au sein de son système expert de nouvelles fonctionnalités telles que la mémoire de projet, la cartographie des compétences associées ainsi que la capitalisation de la veille.


Citation de Rose Dieng Kuntz : “As far as the future is concerned, my vision is that of a web of knowledge linking individuals, organisations, countries and continents.The research we are aiming for seeks to improve cooperation between business and the community by building “knowledge webs”, a goal that is in phase with the Europe's target of evolving from an “information society” to a “knowledge society”.

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