Une très intéressante [rtsp://stream-serv.inrialpes.fr/Roc/SeminaireInformatiqueObjetsNumeriques/G_Berry.rm présentation vidéo] de Gérard Berry, est disponible, ainsi que son cours au Collège de France ( vidéo, audio support visuel ).
Oui et non.
Facilement ! Plus de 20% de nos contenus ont été crées ou initiés par des professeurs des lycées.
Toutes les informations et éléments sont [[JavaScool:Licence librement utilisables], tandis que la méthodes est simple: il suffit de nous contacter.
Peut-on écrire en couleur avec la proglet Konsol?.
Oui, grâce à une suggestion de
Naïs, Elève en 2nd, Lycée Audiberti, Antibes il est désormais possible, dans la
«proglet» Konsol, d'utiliser l'instruction:
qui permet d'écrire la ligne avec une couleur, par exemple:
println( "Voici un message bleu !", "blue");
|
va imprimer: Voici un message bleu ! . . en bleu.
On peut plus généralement utiliser:
qui écrit permet d'utiliser toutes les balises HTML pour écrire dans la console. Par exemple:
printHtml("Oh, je vois rouge !");
|
va imprimer
Oh, je vois rouge !.
Mais bien sûr, il faut connaitre un peu de langage HTML (et d'un langage de style appellé CSS) en
plus de
Java'sCool pour s'amuser avec !
Peut-on insérer des smiley quand on écrit avec Konsol?.
Upps, plutôt non. Enfin pas facilement. Oh . . c'est toujours possible ! Par exemple, dans la
«proglet» Konsol, on peut écrire:
va imprimer C'est cool Fichier:Smiley-cool.png !, ce qui fait ``techniquement´´ un smiley, mais c'est une solution tirée par les cheveux Fichier:Smiley-innocent.png !
C'est une vraie question, et il y a quatre réponse à cette question:
- Pas si débilisant que ça: les points clé du cours ont été proposés par un professeur d'informatique à l'Ecole Polytechnique et un membre de l'Académie des Sciences (il faut évidemment dépasser la leçon 1 pour le mesurer). Dès la leçon 2 du parcours de formation des mécanismes d'abstraction non triviaux sont abordés par l'exemple, en expérimentant d'abord ces mécanismes, pour permettre à l'enseignant d'en expliciter le fondement.
- Pour tou(te)s les élèves de 2nd: cet apprentissage ne cible pas uniquement les jeunes qui iront vers les sections scientifiques, mais vise bien tou(te)s les futurs citoyens qui vont devoir maîtriser, sans subir, la société numérique où nous vivons aujourd'hui. En profitant ici du fait que les fondement de l'informatique s'appréhendent par des mécanismes de pensée qui ne se limitent pas aux maths enseignées de la 2nd à la terminale.
- Ces sujets mathématiques existent: Tous les enseignants de mathématiques disposent aussi d'exercices de programmation liés au programme de 2nd, comme proposés ici. Cela requière évidemment les bases de programmation de type «Hello World», pour que l'élève maîtrise les mécanismes algorithmiques fondamentaux avant. Au delà du programme, il faut aussi mentionner des mathématiques passionnantes, spécifiques de l'informatique, ébauchées ici et détaillées dans l'excellent livre Information, complexité et hasard de Jean-Paul Delahaye.
- Et surtout, il y a effectivement une limite à l'exercice d'apprendre l'informatique en mathématique ou physique/chimie alors que c'est de fait une discipline à part entière.
A l’aide d'un mini-langage algorithmique en français et d'une interface simple et ergonomique, le logiciel
algobox permet de concevoir et de tester facilement les algorithmes que l'on peut rencontrer dans l’enseignement des mathématiques au secondaire. Il est plus facile à prendre en main que JavaScool car il évite de se soucier de la syntaxe et permet, comme
Scratch, d'insérer les instructions à la main sans les taper. Il est de plus très bien adapté aux algorithmes de mathématiques de secondes, avec beaucoup d'exercices prêts à être utilisés. Les auteurs d'algobox expliquent qu'il a été conçu pour appréhender de suite les structures logiques algorithmiques fondamentales, en choisissant d'introduire un nouveau pseudo-code et mini-langage algorithmique. Et c'est un logiciel libre, multi-plateformes, ce qui est précieux. En revanche, il a trois inconvénients:
- Du fait qu'il ne confronte pas l'élève à écrire du code, il ne permet pas d'appréhender la syntaxe des structures abstraites qui forment les ingrédients des algorithmes. C'est une simplification, donc une limitation pédagogique, au sens où en utilisant un éditeur graphique l'élève est moins incité à s'approprier les abstractions à apprendre, mais peut plus avancer, par exemple en «tâtonnant»: n'oublions pas que le but n'est pas ``d'apprendre à programmer´´ mais bien de commencer à apprendre des abstractions informatique en programmant.
- Il reste limité à des interactions de type console (lire/écrire une valeur) et l'affichage de courbe et ne permet pas de manipuler des objets numériques (ex: image de pixels) plus riches que des valeurs numériques.
- Ici, algobox «réinvente» un nouveau langage, et une interaction spécifique avec le système, ce qui va nécessiter de la part de l'élève un apprentissage provisoire supplémentaire qui ne sera pas directement pérennisable, contrairement aux outils qui adhèrent à une syntaxe existante.
Plus généralement, pour certains enseignants, la plus value de ces outils, tels que JavaScool ou Algobox par rapport aux calculettes programmables n'est pas certain. Si l'enseignant veut se limiter aux exercices proposés au niveau du
programme de seconde, ils peuvent tout aussi bien être réalisés sur une calculette. Mais en acceptant cette fois ci de voir les structures algorithmiques fondamentales implémentées sous forme bien moins visible. Mais l'investissement pour apprendre à manipuler le langage de la calculette sera réutilisable ensuite, de même que JavaScool ouvre sur les langages impératifs usuels (C, PHP, Java, ..).